samedi 29 novembre 2008

Le manifeste du vélo citoyen







19 mars 2008






Dans la continuité de ma question en AG de notre club cycliste, je suis résolu à remettre sur le tapis les sujets les plus graves :
je veux parler de l'énorme gâchis du réchauffement planétaire.

Nos politiques ne peuvent pas tout faire. Je suis convaincu que les initiatives individuelles ou associatives doivent faire bouger les choses dans ce domaine.
Or nous cyclistes avons une responsabilité énorme à saisir dans la politique des déplacements.
Alors je vous propose à tous une petite idée qui pourrais faire son chemin : Nous sommes quelques-uns au club à utiliser pour nos déplacements quotidiens (travail, achats en ville ...) un moyen de déplacement moderne, champion du rendement énergétique et non polluant : le VELO !
Si on cumule nos kilomètres mensuels (seulement nos Km utilitaires), on peut les convertir facilement en émissions de CO2 épargnées à notre planète. En faisant un peu de communication au sein de notre club et aussi auprès de nos instances fédérales, on peut susciter de l'émulation, convaincre d'autres cyclistes que c'est vachement chouette de se déplacer à vélo et cumuler ainsi des équivalents considérables en CO2. On peut ensuite afficher fièrement nos résultats, en parler dans la presse locale ou régionale et surtout en parler aux politiques : Commune, Conseil général, et en faire un argument majeur pour solliciter de meilleures subventions. Car comment les politiques, qui nous parlent tous de développement durable, pourraient-ils refuser de bien traiter des sportifs qui s'investissent concrètement pour la planète ?
Si ma petite idée vous plaît, je suis prêt à faire circuler un tableau mensuel, facile à remplir, pour collecter les Km utiles (bien sûr cela reposerait sur l'honnêteté individuelle de chaque déclarant). Je me charge ensuite de faire la conversion carbone et je renvoie le cumul chaque mois à notre président ou secrétaire pour qu'il en fasse bon usage :
donner une image nouvelle et moderne d'un club cycliste.
Je suis prêt aussi, si l'on m'y invite, à aller défendre l'idée devant des réunions de comité régional de nos fédérations.

Je fais un rêve : au lieu d'être doublé chaque matin par un flot de bagnoles qui brûlent du pétrole dans l'atmosphère, je suis accompagné par des milliers d'autres cyclistes, heureux de mettre leur énergie au service d'une cause mondiale.
Lionel

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